Abdel Kechiche : Julie Maroh raconte les indélicatesses du réalisateur


Comme quoi la Palme d’Or n’apporte pas seulement son lot de joie et de bonheur ! Elle est également la porte ouverte à de nombreux autres commentaires, bien moins agréables à entendre. Après les techniciens, hier, qui avaient dénoncé les conditions de travail du tournage de La vie d’Adèle, c’est Julie Maroh qui s’était exprimée sur son blog, traduisant sa déception face aux manques de reconnaissance de Kechiche à son égard.

Un Kéchiche qui manque d’élégance

L’Auteure de la Bd Le Bleu est une couleur chaude s’est exprimée hier sur son blog en donnant son avis sur le film mais également sur…Kechiche, à qui elle avait donné les droits d’adaptations quelques années auparavant.

Bien qu’elle ai préféré ne pas se mêler au travail du réalisateur pendant le tournage, et qu’elle lui avait précisé que le film qu’il ferait serait le sien, celle-ci ne devait pas s’attendre à ce qu’Abdel Kechiche l’a prenne aussi bien au mot en ne répondant jamais à ses messages et en ne l’invitant pas même une fois sur le tournage :

 » je ne doute pas qu’il n’ai pas eu de bonnes raisons de ne pas le faire, de ne pas me recevoir – même une heure – sur le tournage du film, de n’avoir délégué personne pour me tenir informée du déroulement de la prod’ entre juin 2012 et avril 2013, ou pour n’avoir jamais répondu à mes messages depuis 2011. »

 

Julie Maroh dans l’ombre au Festival de Cannes 2013

Et les indélicatesses de Kechiche ne s’arrête pas là. Non ? Non ! Alors que Julie Maroh a traversé la France pour venir rejoindre le réalisateur et les deux actrices du film, celle-ci déclare regretter de ne pas s’être fait invité par le réalisateur à venir les rejoindre sur le tapis rouge. Encore moins a t-elle reçu un remerciement de la part de ce dernier lorsqu’il reçu la Palme d’Or :

« Je ne doute pas qu’il avait de bonnes raisons de ne pas le faire, tout comme il en avait certainement de ne pas me rendre visible sur le tapis rouge à Cannes alors que j’avais traversé la France pour me joindre à eux »

Peu rancunière, la jeune auteure déclare tout de même :

«il y avait quelques témoins pour l’entendre me dire ‘Merci, c’est toi le point de départ’»