Masters : Federer remporte la victoire !


Alors qu’ils s’affrontaient pour la quatrième fois ce mois-ci, quatre duels consécutifs dont trois en indoor et deux en finale à Bercy et Londres, Roger Federer a remporté, hier soir, la finale des Masters face à un Jo-Wilfried Tsonga qui s’est battu jusqu’au bout !

Le Suisse s’est imposé au Français Jo-Wilfried Tsonga au terme d’une bataille acharnée conclue 6-3 6-7 6-3. Un sixième titre que le suisse Roger Federer savoure …

Roger Federer, grand vainqueur des Masters face à un Tsonga héroïque

Jo-Wilfried Tsonga n’a pu devenir le premier joueur français vainqueur aux Masters, privé dimanche d’un succès à Londres par l’ancien numéro un mondial Roger Federer après trois sets des plus intenses :

« Cette défaite est difficile à digérer. Sans Roger, je serais sûrement plus titré mais il est là. Il faut faire avec. »

Une défaite certes mais le français peut garder la tête haute, il s’est battu jusqu’au bout en sauvant une balle de match dans le tie-break, finalement remporté huit points à six :

« J’ai tout donné. J’aime le combat et aujourd’hui, j’y suis allé franchement. Quelque part, je n’ai rien à regretter. Je vais aller dormir l’esprit tranquille et demain matin, je pourrai me regarder dans la glace. J’ai donné le maximum. Maintenant, c’est l’heure de travailler dur pour rejoindre les gars qui sont devant. Et d’inscrire mon nom sur ce genre de trophée. Je pense que je peux battre les meilleurs joueurs. Je peux aller les chercher. A condition de mieux récupérer physiquement, d’être plus rapide et de mieux me déplacer. Cela passe aussi par un travail technique plus intense, ce qui me permettra de progresser tout naturellement. Peut-être que comme ça, j’aurais des résultats encore meilleurs. »

Jo-Wilfried Tsonga et Roger Federer

Jo-Wilfried Tsonga, une belle étoile montante du tennis qui finit cette année à la sixième place mondiale, avec deux nouveaux titres à son palmarès conquis à Metz en septembre et à Vienne le mois dernier :

« Est-ce au-delà de ce que j’ai pu espérer ? Je ne sais pas. J’ai toujours rêvé de la première place mondiale. Beaucoup de gens peuvent prendre cela pour de la prétention mais je ne pense pas comme ça. Pour arriver au top, il faut la place de numéro un » »Je pense que c’est valable dans tous les sports. Il ne manque pas grand-chose. Maintenant, ça n’arrive pas tous les quatre matins. En plus, j’ai joué des grandes finales contre des mecs mieux classés. A chaque fois, il me faut des exploits. Jusqu’à aujourd’hui, je ne l’ai pas encore fait. » »Mon objectif depuis que je joue, depuis que j’ai commencé sur le circuit, est de gagner un titre en Grand Chelem ou la Coupe Davis. Je dis ‘ou’ mais c’est plutôt ‘et’. Si ça pouvait être le cas, ce serait top », »Cela fait partie de mes rêves, mais je ne sais pas si l’on peut parler d’objectifs bien définis. L’objectif, c’est simplement de gagner les plus gros tournois. »

Quant à Roger Federer, habitué des records en tout genre, notamment 16 titres du Grand Chelem, il signe sa troisième victoire consécutive en tournoi ce mois-ci après ses victoires à Bâle et au Masters 1000 de Paris-Bercy, et ne boude pas son plaisir d’une victoire supplémentaire :

« Ma fierté, c’est de remporter un sixième Masters, quelque chose qui n’a jamais été fait avant. Je ressens cela très fort. Accomplir ceci lors de ma centième finale, c’est un scénario de rêve. C’était un peu la même chose quand j’avais battu le record des Grands Chelems à Wimbledon avec (Pete) Sampras, (Björn) Borg, (John) McEnroe, (Jimmy) Connors et (Rod) Laver dans les tribunes. Mentalement, je me sens régénéré. C’est aussi pour cela que je me suis accordé six semaines de repos après la Coupe Davis. Tout au long d’une saison, on ne peut pas toujours être positif. A un moment donné, les doutes étaient un peu trop forts durant des moments-clés. Ces doutes, je les ai évacués de mon système. J’avais toujours dit que je jouerais le programme normal jusqu’à l’US Open et que je ferais un point après. Il est apparu qu’il fallait faire l’impasse sur la tournée asiatique. C’était le bon choix. Je suis content que cela ait payé avec cette fin de saison parfaite marquée par trois titres. »

Et le suisse est bon joueur car il va même jusqu’à soulever les qualités de son adversaire :

« Cela ne sert à rien de bien jouer sur les points qui ne comptent pas, lui il joue bien ceux qui comptent. Il a su me mettre la pression sur mes jeux de service, alors que moi je n’ai pas réussi sur ses jeux de retour même à 15-30 ou 30A. »

On félicite Federer pour cette belle victoire et on espère que la prochaine sera pour Tsonga car à 26 ans le sarthois peut encore progresser et remporter les plus belles coupes !