Vincent McDoom : Les candidats de Secret Story vivent leur vie par procuration !


C’est lors de la promotion de Running in heels, une nouvelle émission placée sous le signe de la mode et diffusée tous les samedis sur AB1 à partir de 19h35, que Vincent McDoom a répondu sans langue de bois aux questions du site News de Stars. L’occasion pour lui de revenir sur la vie des anciens candidats de télé-réalité et notamment Secret Story.

Running in heels, une nouvelle émission pour Vincent McDoom

Running in heels c’est un mélange de Diable s’habille en Prada et de Sex and the city nous promet Vincent McDoom. Le concept de l’émission : Un grand magazine de mode est à la recherche d’une nouvelle rédactrice et va offrir à une jeune fille la chance de sa vie. Les trois stagiaires retenues ont habité ensemble à New York. A travers Running in heels, vous allez donc vivre toutes les péripéties de ces jeunes filles, leur intégration dans le magazine et leur folle course pour arriver en tête. Au final un prestigieux poste à gagner mais avant il faudra réussir à convaincre Joana Coles de Marie Claire US.

En quoi Running in heels se différencie des autres émissions de télé-réalité ? L’émission est un documentaire filmé de manière réelle.

« Les Anges de la télé-réalité n’ont rien à voir. Donner une seconde chance à ces jeunes (les candidats des Anges, ndlr), c’est leur redonner 15 minutes de gloire. On envoie aux Etats-Unis des gens qui ne savent pas aligner deux mots de français et ne parlent même pas anglais. Ils n’arriveront à rien. La mode c’est un vrai métier. Ce n’est pas seulement arriver de nulle part et mettre son nom sur un t-shirt. »

Découvrez l’ensemble Running in heels avec cette bande-annonce :

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La critique de Vincent McDoom sur les candidats de Secret Story

Vicent McDoom sait de quoi il parle ! Révélé dans la Ferme Célébrité au grand public, c’est un personnage atypique, touchant et fragile, mais ce n’est pas pour autant qu’il est tendre avec les anciens candidats de télé-réalité et surtout ceux de Secret Story. Un constat sans appel pour lui :

« Il y a 10 ans, je pensais que la télé réalité c’était très bien. C’était sincère, ça me faisait rêver. Je savais que cela allait durer mais je ne pensais pas qu’elle se déformerait autant. Les téléspectateurs ne s’y retrouvent plus. Rien n’est réel, tout est scénarisé, il y a trop de montage, de mensonge, de manipulation. C’est trash et on connait déjà la fin. Lorsque j’ai fait La Ferme célébrités, nous n’étions pas dirigés, nous vivions notre vie. Carré Viiip, c’est le plus gros bide industriel de la télévision française. »

Pour lui la télé-réalité, et notamment Secret Story, est une machine à briser des destins. Désormais on ne peut plus en ressortir indemne … il illustre parfaitement bien ses propos avec Julie de Secret Story 4 :

 » Cette émission lui a donné une mauvaise image, elle est passée pour une croqueuse d’hommes. Elle a tout cassé en faisant Secret Story. On a dit pleins de choses sur Zahia mais je peux vous assurer que la plupart des filles qui sortent de télé-réalités ne feront pas long feu comme elle. Ayem, c’est une Zahia bis. Elle n’arrivera nulle part, elle deviendra la petite copine d’un footballeur, passera son temps à faire du shopping et finira par tout se faire refaire. C’est assez tragique et j’espère que cela ne finira pas comme pour François-Xavier. »

Et pour François-Xavier, même réflexion :

« J’ai été bouleversé. Je ne pense pas que ce soit un suicide. Lorsque l’on s’aime comme lui il s’aimait, on ne se suicide pas. Qu’est-ce qu’un gamin faisait tout seul sur une route noire ? Peut-être était-il saoul, ou sous stupéfiants comme il en avait l’habitude. On a blâmé Angela Lorente mais c’est l’une des seules qui suit vraiment les candidats. Comment un psychiatre a pu laisser un gamin dérangé entrer dans le jeu ?  Il dit qu’il n’est pas bien et on continue à l’utiliser : c’est de la non assistance à personne en danger ! Il a tiré la sonnette d’alarme et on ne l’a pas aidé. Toutes ces personnes là sont coupables de la mort de François-Xavier. C’est la première fois que j’en parle, il n’était pas mon ami, mais c’est quelqu’un qui vivait ma vie par procuration.« 

Des paroles plutôt dures mais en même un vrai problème de fond subsiste …