Armstrong : Il détenait les clés du test de détection de l’EPO…


C’est Travis Tygart, le patron de l’agence américaine antidopage, qui a révélé sur la chaîne Showtime que Lance Armstrong avait reçu du directeur du laboratoire de Lausanne les clés du test de détection de l’EPO.

Armstrong a toujours nié

Durant toute sa carrière Lance Amstrong a nié avoir été dopé pour ses courses, mais celui ci pourrait bien enfin reconnaître de ce que tout le monde l’accuse, mercredi 17 janvier c’est avec Oprah Winfrey qu’il se livrera dans une interview enregistrée il y a quelques jours pour une heure et demie d’interview à la télévision américaine.

Pour sa première intervention en publique depuis qu’il a été déchu de tous ses titres depuis le 1er août 1998 et donc de ses sept Tours de France, il a choisit la présentatrice la plus populaire des Etats Unis d’Amérique. En effet Oprah Winfrey à dans ses placards de nombreux témoignages de célébrités américaines, qui ont connu le scandale.

C’est dans l’émission « 60 minutes sports » diffusait mercredi sur la chaîne Showtime que Travis Tygart a évoqué les aspects de l’enquête lui ayant permis de faire tomber Lance Armstrong. Le sportif a bénéficié de la complicité  de certaines autorités en charge de la lutte antidopage.

Le directeur du Laboratoire de Lausanne aurait donné les clés du test de détection de l’EPO à Armstrong après que celui-ci ait eu des résultats suspects lors du Tout de Suisse 2001.

Armstrong risque gros

Après l’affaire l’opposant à une compagnie d’assurence SCA Promotions, Lance Armstrong avait assuré sous serment ne s’être jamais dopé…. Il risque jusqu’à cinq ans de prison pour parjure si il témoigne de son dopage. Une loi unique en Amérique mais qui reste négociable selon l’affaire, la justice pourrait se montrer clémente.

Et c’est la popularité du sportif qui va en souffrir…Si l’homme a choisit Oprah Winfrey ce n’est pas pour rien, la présentatrice à le don de rendre ses invités victimes de leur propres bêtises, il pourra déclencher un élan de sympathie dans le public.