Clip : Orelsan et Flynt dans des scènes de films cultes


Visuellement parlant, impressionnant. Le nouveau clip de Flynt et Orelsan, signé Francis Cutter est tout simplement incroyable. Sous le beat by Nodey, Orelsan et Flynt rap au sein des scènes les plus cultes de l’histoire du cinéma, pour un rendu spectaculaire. 

[youtube 8hNTH5jbPNA nolink]

 Une mise en scène bluffante

Un mirage totalement réussi ! Francis Cutter a mis en scène le binôme de rappeurs au sein de scènes cultes de films, où les textes du morceau se coordonnent parfaitement avec les plans choisis. La chanson, dont on doit le beat à Nodey, est issu de l’album Itinéarire bis de Flynt, en duo avec Orelsan.

A cette réussite dans l’association des plans, vient s’ajouter un côté ludique qui implique totalement le spectateur dans les scènes. Pas seulement Orelsan et Flynt y trouvent leur place, mais le spectateur aussi. En effet, un jeu ludique, entre le décryptage des paroles et l’association qu’on peut en faire avec les scènes des films, permet une complicité entre les deux rappeurs et nous-mêmes. Les protagonistes savent que l’on sait et nous savons que eux savent. Ça en devient presque drôle puisque finalement, ce sont les acteurs de ces scènes de films qui deviennent les spectateurs. Cette complicité entre nous et eux, vient s’amplifier du fait que, dans la plupart des scènes, les deux chanteurs nous regardent, s’adresse directement à nous. Nous ne sommes pas invités, mais avec eux.

« On ne lave pas le linge sale en public mais entre nous » Orelsan, dans la scène de Fight Club

Francis Cutter : des clips d’excellence

On ne peut plus douter du talent de Francis Cutter. Déjà, avec la réalisation du Clip F.U.Y.A de C2C, on savait. Le clip avait d’ailleurs reçu le titre de Victoire de la musique 2013.

[youtube 1KOaT1vdLmc nolink]

Merci à Francis Cutter d’avoir permis de faire coexister deux arts, en utilisant l’un afin de rendre hommage à l’autre. Est ce qu’il aurait voulu nous faire passer un message ? Ce qu’on en retient en tout cas, c’est que la compétition ne peut être au service de l’Art mais, qu’au contraire, les associations sont indispensables afin d’embellir la beauté elle-même.