Alcool, drogue, amour, fêtes, musique électro, sexe et école de commerce… Mélangez-le tout et vous obtiendrez « La crème de la crème », un mélange puissant et onctueux.

Kim Chapiron s’immerge dans le génération « Youporn »

Cette semaine au cinéma, « La crème de la crème » débarque dans vos salles. Les trois étudiants en école de commerce parisienne très prestigieuse, Dan, Kelliah et Louis vont transformer leur campus en lieu d’étude et d’expérimentation. La jeunesse contemporaine est représentée sous tous les angles dans ce long métrage de Kim Chapiron. Après avoir mis en scène des petites frappes dans « Sheitan » (2006) et des adolescents incarcérés dans « Dog Pound » (2010), le réalisateur clôture sa trilogie avec des « fils à papa ».

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Dans une interview accordée à cheekmagazine.fr, le réalisateur explique que son long-métrage baigne dans une génération appelée « Y », comme « Youporn ».

« Ma première idée avec ce film était de parler du discours amoureux de la jeunesse d’aujourd’hui, qui a banalisé le divorce et la sexualité: celle que l’on appelle la génération Y, celle qu’on aurait pu appeler la génération Youporn. Comment tombe-t-on amoureux aujourd’hui, quels sont les repères et les techniques, quelles questions se pose-t-on? […] C’était aussi une jolie façon de clore une trilogie. Car dans mon prochain film, j’arrête de parler des mecs de 20 ans ! » – Kim Chapiron

 

De la théorie à la pratique

Et pour réaliser au mieux sa troisième œuvre cinématographique, le trentenaire s’est directement plongé dans cette génération tumultueuse pour observer le comportement des étudiants.

« Je voulais capter l’ambiance, car j’aime le mélange entre réalité et fiction. J’ai été surpris de voir à quel point les étudiants se lâchaient. Ils connaissent une pression terrible dans ces écoles où il ne suffit pas d’être le premier puisqu’il faut aussi écraser le second. Je voulais montrer cela sans les diaboliser, ni les juger. » – Kim Chapiron pour 20Minutes

Un pari plutôt réussi. Sur les campus, le film a déjà été présenté et semble avoir fait l’unanimité puisque des soirées étudiantes auraient même été baptisées « Crème de la crème ».