Mondial 2014 : le Brésil sera-t-il prêt à temps ?


J-99… Le grand jour approche. Le Brésil devra bientôt lancé la Coupe du Monde de Football 2014 et accueillir les joueurs des quatre coins du monde dans ses stades. Seul bémol : le Brésil ne semble pas tout à fait prêt.

Dernière ligne droite

Hier, nous étions à 100 jours du Mondial 2014. Le compte a rebours a commencé pour tous les adeptes du football, mais aussi (et surtout) pour le Brésil. Le président de la FIFA a rappelé à l’ordre les Brésiliens : « Mobilisez-vous pour le football ».

Le pays d’accueil se lance donc dans une véritable course contre la montre pour être prêt à temps. La dernière ligne droite est encore longue pour les Brésiliens. Ils doivent livrer cinq des douze stades prévus. Ces enceintes auraient déjà due être terminées pour le 31 décembre 2013. En vu des retards accumulés et des manifestations violentes, les doutes s’installent.

« On va à toute vitesse »

C’est notamment le stade de Curitiba, dans le sud qui inquiète. L’Arena de Baixada est loin d’être terminée et devrait être prête qu’à partir du 15 mai prochain, soit à moins d’un mois de la compétition. Le secrétaire général de la FIFA , Jérôme Valcke essaye de dédramatiser la situation lors d’un séminaire organisé à Florienopolis.

« On va à 200km/h, bien au-delà de la limite de vitesse autorisée, mais ce sera le cas jusqu’au 12 juin. Il y a beaucoup à faire, on va à toute vitesse. » – Jérôme Valcke

« La coupe des protestations »

Après les Jeux Olympiques de Sotchi, c’est à la Coupe du Monde de Football de traverser un climat d’insécurité. Pourtant, les forces de l’ordre sont très clairs : il n’y a aucune inquiétude à avoir, même si la Coupe du Monde sera cette année « la coupe des protestations ». Difficile à croire avec les manifestations quotidiennes de Rio de Janeiro et Sao Paulo en ce moment.

Des précautions sont tout de même à prévoir : 170 000 policiers et militaires seront sur place et interviendront si l’occasion se présente. Toutefois, rassurez-vous, les Brésiliens pour lesquels le football est une religion, sont supporters avant tout. Selon un sondage de l’institut CNT, 83% de la population refuse de participer aux manifestations durant la Coupe. Bonne nouvelle !