Breivik : La justice Norvégienne l’a déclaré pénalement responsable pour l’assassinat de 77 personnes !


Anders Behring Breivik, qui s’apprête à être jugé, le 16 Avril prochain, soit dans 6 jours, par la justice Norvégienne pour l’assassinat de 77 personnes, en juillet dernier, a déclaré dans une lettre publiée, mercredi 4 avril 2012, qu’être condamné à des soins psychiatriques serait le pire sort imaginable que pourrait lui réserver la justice.

C’est pourquoi, il a demandé au tribunal d’annuler l’analyse psychiatrique le déclarant pénalement irresponsable, du fait que les deux experts-psychiatres, Synne Soerheim et Torgeir Husby, avaient établi chez lui une « schizophrénie paranoïde« . Aujourd’hui, le tribunal a accédé à sa demande et la nouvelle expertise psychiatrique a déclaré Anders Breivik pénalement responsable.

 

Anders Behring Breivik : Pénalement responsable ?

Face au tollé de la première expertise psychiatrique rendue concernant l’état d’Anders Behring Breivik au moment des tueries d’Oslo, le rendant pénalement irresponsable, la justice norvégienne a accédé à sa demande de revoir la première expertise spychiatrique.

Ainsi, le tribunal a ordonné au psychiatre Agnar Aspaas d’effectuer une contre-expertise. Une contre-expertise dont les conclusions viennent semer le trouble !

« Nous avons conclu que l’accusé n’était pas psychotique au moment des faits », déclarent Agnar Aspaas et son confrère Terje Toerrissen lors d’un point presse. Ajoutant : « Il y a un risque élevé de récidive ».

Puis, concluant par : « Nous sommes aussi sûrs [de nos conclusions, Ndlr] que cela est possible », a précisé M. Toerrissen, en ajoutant que les deux experts avaient disposé « d’autant, voire de plus de matériel » que leurs confrères pour évaluer la santé mentale de Breivik.

Toutefois, ne prenons pas cette contre-expertise pour argent comptant car elle est provisoire et n’a qu’une valeur consultative. Seuls les juges pourront reconnaitre sa responsabilité. Dans tous les cas, Anders Behring Breivik devrait rester enfermé en prison ou en asile jusqu’à sa mort. Mais, à la différence que, cette fois, il a une chance d’être reconnu coupable comme il l’a toujours souhaité pour conserver intact le message politique de son acte.