Arnaud Montebourg était l’invité ce matin (mercredi 18 juillet) de France Inter pour s’expliquer entre autre sur l’affaire de fermeture d’usine de PSA Peugeot Citroën. Pour lui, un processus de création de loi est mis en place, pour faire en sorte de donner aux pouvoirs politiques la possibilité de maintenir l’activité d’un site rentable qu’un grand groupe a souhaité fermer.
Arnaud Montebourg se bat contre PSA Peugeot Citroën.
L’affaire de PSA Peugeot Citroën est au coeur des débats. La firme, confrontée à une baisse de marché, a déclaré la fermeture du site d’Aulney-sous-bois, ainsi que la suppression de 8 000 postes dans l’ensemble de ses usines. Un coup dur pour le nouveau gouvernement qui se voit attitré la responsabilité d’une affaire de taille et qui perdure depuis quelques années à présent.
Arnaud Montebourg était l’invité de France Inter pour répondre aux questions des auditeurs au sujet du débat de PSA Peugeot Citroën. Il souhaite absolument que l’activité de grands groupes qui souhaitent fermer des usines soient maintenues par des repreneurs. Il souhaite alors mettre en place, avec Michel Sapin, une loi qui pourrait contrer ces pertes d’emploi en France.
« Nous avons aujourd’hui engagé un processus de discussion entre les partenaires sociaux au sein de la grande conférence sociale qui a commencé il y a quelques jours, notamment sur le réarmement des pouvoirs publics par une loi qui permettrait lorsqu’une entreprise ferme un site rentable, finalement d’organiser le maintien de l’activité et généralement par des repreneurs et c’est généralement le cas. Vous avez des repreneurs qui se déclarent et des grands groupes disent non je veux fermer pour délocaliser. C’est une attitude anti-patriotique pour nous. Nous envisageons donc des mesures, et Michel Sapin comme moi-même travaillons à l’écriture de ce texte qui est dans la discussion des partenaires sociaux. Aujourd’hui nous ne pouvons pas accepter la politique qui consiste à laisser faire ! » Arnaud Montebourg
Arnaud Montebourg souhaite mener une stratégie de redressement productif ; il ne peut pas accepter une nouvelle confrontation avec un licenciement massif (1700 salariés avaient été licenciés à Rennes en 2007) surtout dans une situation de crise en France ! En espérant que sa stratégie permettra de maintenir l’activité de PSA à Aulnay-sous-bois, ainsi que l’annulation des suppressions de postes annoncées dans les différents autres sites de PSA ! On suit ça de très près !