Surface : Une tentative désespérée de Microsoft pour rattraper Apple, selon un rapport !


Il devenait de plus en plus difficile de rattraper l’avance d’Apple et de son iPad sur le marché des tablettes. C’est pourquoi, Microsoft a pris les choses en main, explique un récent rapport apparu sur Internet.

Surface : Une tentative désespérée de Microsoft pour rattraper Apple, selon un rapport !

Le lancement de Surface, la nouvelle tablette de Microsoft, était-il un acte de désespoir ? Oui, selon un rapport publié par le New York Times. Pour cause, Microsoft et l’industrie des matériaux de PC ont lamentablement échoué leur tentative de rattraper leur retard sur Apple et son iPad, d’après le rapport.

Alors, la situation peut-elle évoluer ? Voici quelques éléments de réponse :

1- Apple a le contrôle sur des matériaux clés :

Apple a toujours mis un point d’honneur à proposer des produits avec une qualité de matériaux haut de gamme. Ainsi, si l’on prend l’exemple de l’aluminium, Apple en a tellement acheté dans de grandes quantités que la firme s’est accaparée le marché. Et, il en est de même pour d’autres matières. Les concurrents se retrouvent dès lors à faire des choix : Construire des appareils avec des matériaux haut de gamme et se retrouver dans une possible pénurie ou concevoir des matériaux de moins bonne qualité et compenser cette lacune par d’autres avantages (prix, applications, logiciels, etc.).

2- Lacunes dans le modèle d’entreprise Microsoft-Intel :

Microsoft et Intel – soi-disant « Wintel » – ont aspiré la plupart des profits, laissant les fabricants de PC avec des ressources limitées pour innover. Du coup, la nouvelle tablette de Microsoft Surface a du mal à rivaliser avec l’iPad d’Apple.

3- Un manque de confiance entre Microsoft et les fabricants de PC :

Les fabricants d’appareils ont indéniablement perdu la foi en Microsoft. Malgré l’exigence de la société concernant des droits de licence lourds, Microsoft ne fournit pas les moyens nécessaire pour être compétitif, notamment sur les expériences sensorielles de ses appareils comme le tactile. Par exemple, l’expérience tactile de Windows 7 était bien en dessous, voire à peine à la hauteur d’Apple. Le manque d’innovation est donc une grave erreur pour Microsoft, surtout lorsque l’on tente de s’attaquer au leader du marché !

4- Échec de Hewlett-Packard :

Les tablettes HP d’Intel fonctionnant sous Windows – la première fois au CES en 2010 – ont été mal conçues (chips médiocre, buggy software, etc.). Ajoutons, à cela la stratégie de HP d’acheter Palm et la création du TouchPad qui a échoué…. Et voilà, un contexte défavorable !

En conclusion, il ne serait probablement pas exagéré de dire que le fossé entre Microsoft et ses partenaires et fournisseurs de matériaux, était les prémisse de l’annonce de lundi de Microsoft concernant Surface, à savoir « nous faisons une tablette parce que nous pensons que nous pouvons faire mieux que nos partenaires et fournisseurs de matériaux ».

Et ce n’est pas non plus exagéré de dire que l’incursion de Microsoft sur le marché des tablettes ne va pas améliorer les relations, déjà tendues, avec ses partenaires, qui sont maintenant obligés de rivaliser, non seulement les uns contre les autres, mais aussi avec Microsoft.