Breivik : un lanceur de chaussure interrompt son procès !


Le procès de Anders Breivik a été brièvement interrompu vendredi, quand le frère de l’une de ses 77 victimes à jeté une chaussure sur le tueur en criant « Va au diable » avant d’être escorté hors de la salle d’audience.

 

C’était la première explosion de la foule, normalement soumise à regarder le procès, depuis le lancement des procédures à la mi-Avril. Précédemment, des survivants de l’attentat avaient témoignés …

Anders Breivik : le frère d’une victime lui lance une chaussure pendant le procès !

Breivik a été accusé de terrorisme, en admettant qu’il a effectué une attaque à la bombe ainsi avoir tué une soixantaine de jeunes, a stupéfié la Norvège le 22 juillet 2011.

Le vendredi, les experts médico-légaux étaient en train de passer les rapports d’autopsie des 69 victimes tuées dans le massacre de jeunes sur le camp organisé le 22 juillet, quand un homme dans la deuxième rangée se lève brusquement pendant l’audience.

« Il a jeté une de ses chaussures sur le bureau où Breivik et ses avocats se trouvaient. Il a crié ‘Toi le meurtrier, va en enfer’ et l’a répété plusieurs fois. » [Mikaela Akerman – journaliste]

 

Elle a dit aussi que Breivik est resté calme et a esquissé un petit sourire lorsque les gardes de sécurité ont appréhendé l’homme et l’ont conduit hors de la salle d’audience.

« L’homme continuait de crier et pleurait beaucoup, alors qu’il était dirigé vers la sortie. Certains spectateurs l’ont applaudit, d’autres ont crié ‘Bravo’. Beaucoup d’autres se sont mis à pleurer. » [M. Akerman]

 

Lancer une chaussure pour insulter quelqu’un a longtemps été une forme de protestation dans de nombreux pays, mais la pratique a attiré l’attention généralisée quand un Irakien a jeté ses chaussures à l’ancien président George W. Bush lors d’une conférence télévisée à Bagdad en 2008, pendant la guerre d’Irak.

 

La police n’a pas identifié le lanceur de chaussure à Oslo, mais a déclaré qu’il était le frère de l’une des victimes. Elle a minimisé l’explosion de ce jeune homme, la qualifiant de « spontanée et émotionnelle » ne posant pas un « risque grave pour la sécurité« .

 

Au final, Breivik a admis les attaques lancées le 22 juillet, mais a plaidé non coupable aux accusations de terrorisme, affirmant que les victimes étaient des traîtres pour embrasser le multiculturalisme. [source : USA Today]